En reprenant chaque nervure, surtout la nervure 1 que Tissot représente de plusieurs façons avec des dimensions qui ne veulent pas d’accorder d’une vue a l’autre, et en prenant en compte une supposée dyscalculie de la part de l’auteur des plans ainsi que de ses ratures, je suppose que la longueur des couples de caissons de train C1 et C2 sont de 383mm.
On voit ci dessous une partie du dessin de N1 vue de côté sur laquelle j’ai masqué des cotes qui ne nous intéressent pas ici.
Si vous êtes attentifs, vous remarquez les erreurs dans le dessin au niveau du caisson de train et des traverses.
De gauche à droite, longeron, caisson de train, CTP de la nervure N1, bord de fuite.
Notez bien le 765mm qui va du bord de fuite au caisson de train, et le 5mm du bord de fuite.
Ce 5mm là, il se trouve, suivant Délémontez, à 1710mm sur la corde du profil.
Le profil d’aile qui est utilisé par Délémontez sur les D150, DR2xx, est le même, et il ajoute à 1680mm de la corde, un bord de fuite fait par une cale de 30mm qui est effilée de 12mm à 5mm de haut.
Aussi, dans ses autres modèles, comme l’a recopié Tissot pour son aile, le longeron de 258m, commence à 300mm de la corde, et se finit donc à 558mm.
Ce qui nous laisse supposer que le caisson, tel qu’il est dessiné ici, fait 1710 – 300 – 258 – 765 -3 = 384mm, avec une épaisseur de CTP pour le voile de 3mm.
Je pense que le dessin ci-dessous vient d’un DR-253, ce serait à vérifier.
Et on voit bien que le caisson de train ferait environ 645-258 = 387mm, moins l’épaisseur du voile, on retombe a 384mm.
Si je reprends les dessins de Tissot pour N1, la développée est toujours aussi problématique.
Les contreplaqués raidisseurs sur les côtés de N1, qu’il cote a 740, vont du caisson à la baguette de bord de fuite. Ça ne peut pas aller plus loin.
On reprend 1680mm de corde, 1680-300-258-387 = 735mm
Alors, oui la nervure N1 peut aller jusqu’au bout de la corde, et d’ailleurs sur l’extrados, je la ferait aller à ce niveau là.
Ce qui nous donne ceci:
Pour la forme de N1, vue de dessus, il va falloir en premier lieu que je (re) dessine le fuselage.
La partie du fuselage au dessus de l’aile étant totalement absente des plans, c’est plus difficile de donner un dimensionnement exact de N1 pour l’instant.
C’est ainsi que s’achève la « terrible » saga du caisson de train d’atterrissage de l’Oceanair selon plans et les mesures de Tissot.
Ça aurait été tellement plus simple s’il avait bien voulu se donner la peine de répondre à mes questions.
Tout le monde n’est apparement pas enclin à recevoir des commentaires et à corriger ses erreurs où à prendre en compte des remarques pour améliorer.
C’est bien dommage.
J’ai encore beaucoup de choses à redessiner et à recalculer dans cet avion et je ne désespère pas d’y arriver un jour !